« Il serait très heureux que la Fondation existe toujours et que les gens continuent d’y verser des dons. » – Peggy DeWare

Notre tout premier don remonte à 1965, un généreux don de la Moncton Hospital Nurses’ Auxiliary. Une photo publiée dans le journal de l’époque immortalise un moment spécial : La présidente de l’organisme Ruby Watling, I.I., remet le don à Ralph Belyea, premier président du conseil d’administration de la Fondation des Amis.
Cette année, nous avons eu le privilège de nous entretenir avec Peggy DeWare, la fille de Ralph, et Deb Watling, la fille de Ruby, pour ressasser cette photo-graphie marquante. Notre conversation a porté sur l’engagement profond que Ralph et Ruby éprouvaient à l’égard de leur communauté et de L’Hôpital de Moncton.
Ralph Belyea est né et a grandi à Moncton, et ses racines y sont profondes. Son père, pharmacien, était propriétaire et exploitant du Corner Drugstore, un incontournable bien connu de la communauté. Inspiré par le parcours de son père, Ralph a fait des études à l’Université Acadia et à l’Université Dalhousie, obtenant un diplôme en pharmacie. Ralph venait à peine de terminer ses études que son père est décédé. Ralph rentre alors au bercail pour s’occuper de l’entreprise familiale.
Peggy a expliqué comment Ralph s’est d’abord investi dans L’Hôpital de Moncton. « Papa a siégé au conseil d’administration de l’hôpital pendant deux ans, à partir de 1961, avant d’y être nommé président. »
Pendant son mandat à la présidence, il y a eu des discussions au sujet de personnes qui voulaient donner de l’argent et établir des fonds de fiducie au profit de l’hôpital.
« Les discussions abordaient la meilleure façon de recevoir les dons et de les gérer pour que l’hôpital puisse obtenir ce dont il avait le plus besoin. Il fallait donc un comité ou une fondation, et c’est ce qui a été mis sur pied. » – Peggy DeWare.

En parlant de ce que Ralph penserait de la Fondation aujourd’hui, Peggy a affirmé : « Il serait très heureux de savoir que la Fondation existe toujours et que les gens continuent d’y verser des dons. Il serait ravi. »
En regardant quelques coupures de journaux et photos de son père, Peggy a signalé que le même groupe de citoyens semblait donner de leur temps bénévolement.
« À l’époque, Moncton n’était pas une grande ville. Lorsque je regarde les photos, c’est le même groupe de citoyens qui ont donné de leur temps pour faire de Moncton un endroit où il fait bon vivre. »
Peggy a terminé notre discussion en soulignant à quel point Ralph était honoré de donner de son temps à L’Hôpital de Moncton. « Il était fier de tout ce qu’il a accompli au cours de son mandat. »
Ruby Watling est née et a grandi à Kouchibouguac, au Nouveau-Brunswick. Enfant, elle a aidé à prendre soin de sa grand-mère, qui vivait avec sa famille. Sa fille, Deb, soupçonne que cela pourrait avoir joué un rôle dans sa décision de se lancer en soins infirmiers.
En 1953, Ruby obtient son diplôme de l’école des sciences infirmières de L’Hôpital de Moncton. Son diplôme en main, elle commence à travailler à L’Hôpital de Moncton, situé à l’époque sur la rue King.
Quelques semaines plus tard, le nouvel hôpital de l’avenue MacBeath ouvre ses portes et elle y a travaillé la première nuit.
Ruby demeure à L’Hôpital de Moncton jusqu’à sa retraite en 1985.

« Maman a amorcé sa carrière en travail et accouchement et en maternité. Elle a travaillé à divers services et a fini par devenir infirmière surveillante », a expliqué Deb Watling.
Deb parle des soins qui ont fait la réputation de sa mère : « Elle adorait les soins infirmiers au chevet. J’ai été impressionnée de feuilleter ses papiers et de lire les écrits et les éloges qu’elle a reçus pour ses soins infirmiers au chevet. »
Deb a indiqué que sa mère avait exercé deux mandats à titre de présidente de la Nurses’ Auxiliary. « Les infirmières étaient toutes de fidèles partisanes de la Nurses’ Auxiliary et, lorsqu’elles quittaient la profession, elles s’investissaient souvent au sein de l’association des infirmières à la retraite », a ajouté Deb.
Interrogée sur l’aide que sa mère apportait à la Fondation des Amis, Deb a affirmé : « Elle était très déterminée à soutenir l’hôpital; elle y avait certes travaillé, mais elle y avait aussi été patiente. Elle était résolue à améliorer les soins de santé. »
Deb a confié que ses parents l’avaient même encouragée à envisager de soutenir L’Hôpital de Moncton.
« Elle a toujours dit que chaque petit geste compte. Quand je cherchais où faire un don, mes parents m’ont mis au défi de songer à l’hôpital, a ajouté Deb. Si vous n’avez pas besoin d’utiliser les services hospitaliers vous-même, vous connaissez sans doute quelqu’un dans la communauté qui les a utilisés. »
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Publié le 21 juillet 2025
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