Une nouvelle étude pilote, dirigée par le Dr Antonios El Helou, neurochirurgien à L’Hôpital de Moncton, examinera des biomarqueurs prédictifs des résultats chez les patients souffrant de douleur chronique qui suivent un traitement par neuromodulation. L’un des exemples les plus courants de neuromodulation est l’utilisation de la stimulation de la moelle épinière pour la gestion de la douleur chronique.
L’étude, qui débutera à la fin de l’automne, a été rendue possible grâce au Fonds de dotation pour la recherche et l’éducation en santé communautaire de la Fondation des Amis de L’Hôpital de Moncton. Ce fonds appuie la recherche et l’éducation en santé commu- nautaire au sein du Réseau de santé Horizon, dans la région de Moncton. Le fonds a accordé 24 600 $ au Dr El Helou pour mener à bien cette étude.

L’objectif de l’étude est d’établir un marqueur robuste qui peut prédire la réponse à long terme au traitement par stimulation de la moelle épinière; les résultats nous aideront à savoir quelle population cibler et faciliteront l’accès des patients au traitement.
La neuromodulation est une série de techniques qui agissent directement sur le système nerveux. En changeant la façon dont les nerfs transportent l’information à destination et en provenance du cerveau, nous pouvons aider à alléger la douleur ou à augmenter la mobilité.
« Il est très difficile pour les patients de gérer la douleur après une chirurgie de la colonne vertébrale. Un grand pourcentage d’entre eux en souffrent beaucoup », explique le Dr El Helou.
« Il existe de nombreuses interventions que nous pouvons exécuter pour soulager cette douleur. L’étude aura l’avantage de nous aider à mieux cibler qui profitera de l’intervention de stimulation, pour que nous puissions passer au traitement plus rapidement et plus tôt », explique le Dr El Helou.
À l’heure actuelle, un grand nombre de patients souffrant de douleur persistante sont regroupés, ce qui fait qu’il est difficile de savoir qui bénéficierait le plus des interventions contre la douleur.
Pour ce qui est de la façon dont l’étude sera menée, voici ce qu’en dit le Dr El Helou : « Nous prendrons des images avant l’intervention de traitement de la douleur et, si le patient réagit bien au traitement, nous répéterons les images et comparerons l’avant et l’après. Nous déterminerons si la fonction cérébrale s’améliore. »
Le Dr El Helou affirme que les patients qui souffrent de douleur chronique, en particulier ceux qui ont subi une intervention chirurgicale au bas du dos, seront les premières personnes incluses dans cette étude. La première phase de l’étude comptera 15 patients participants.
« Les fonds de recherche sont très utiles. Sans cette aide, nous ne serions pas en mesure de réaliser l’étude. Les fonds nous permettent d’accéder à la radiologie et de mettre en place une équipe qui peut travailler ensemble pour recueillir les données », explique le Dr El Helou.
« Je tiens à remercier la Fondation des Amis de L’Hôpital de Moncton pour ce fonds de recherche, a ajouté le Dr El Helou. Selon nous, l’étude devrait prendre environ un an. Nous espérons que, d’ici la fin de l’année prochaine, nous obtiendrons les résultats que nous cherchons; nous irons de l’avant en conséquence. »
Publié le 5 août 2025
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